Jeudi 28 mai 2015 : matin, slam, Karim Feddal, suite de mardi 26 mai
Performance de Karim :
Sur le temps…. Ô temps/le vol/ : Le Lac de Lamartine
Travail d’écriture possible à partir de l’amorce d’un texte connu …
Proposition de travail oral sur 4 textes apportés par Karim.
Première étape :
Ces textes ont été travaillés par lui avec des élèves. Karim recommande que les textes classiques aient été étudiés (langue, contenu…) avant son arrivée en classe.
Ex : Eluard : liberté
Chacun choisit deux vers du poème.
Un premier circuit, on est assis en arc de cercle : chacun lit une phrase ; on enchaîne pour faire un parcours complet des stagiaires… Puis lorsque le tour de la première phrase a été épuisé, on repart dans l’autre sens avec la seconde phrase…on termine par chuchoter « j’écris ton nom ».
La question de l’invention, de la ruse…Apprendre à aimer sa voix ; apprendre à écouter sa voix, à l’entendre…
On refait la même chose avec deux secondes de silence entre les phrases.
Attention à travailler une certaine unité de voix, niveau sonore
Attention à être bien assis, les pieds bien ancrés dans le sol, les mains posées sur les genoux, pour ne pas bloquer le souffle.
Karim fait enregistrer deux passages de phrases sur son smartphone/ son dictaphone ; puis avec son ordinateur et un logiciel pour passer de la musique, il va faire entendre ces phrases… auxquelles il ajoute un accompagnement musical.
Logiciel I tunes
Y Tiersen/ Ciara
La musique peut influencer sur la tonalité de l’enregistrement, plus ou moins triste/ gai.
Une phrase en musique/ une phrase sans musique : l’effet est différent.
On fait des passages avec une musique en fond qui reste toujours.
Deuxième étape :
On recrute un chef d’orchestre, il désigne en face des participants au hasard, donc les phrases sont dites dans le désordre.
On peut faire répéter plusieurs fois la même phrase en désignant les mêmes élèves.
Avoir la phrase qui revient en boucle dès le début.
On pourrait y glisser des phrases inventées par les élèves.
Troisième étape :
Groupes d’élèves : Liberté Eluard
On reprend l’exercice de 5 personnes assises 5 personnes debout derrière dans l’espace. Cela permet de faire deux passages et les groupes peuvent voir un regard critique les uns sur les autres (avec des phrases positives : « vous pouviez améliorer en faisant… ». A la fin, les groupes s’unissent.
On a ses phrases sues par coeur.
5 sec on reste figés, ouvrir la bouche, enlever une poussière, créer une gestuelle.
Premières notes de piano (musique avec boite à rythme derrière), déplacements, gestuelle, ruptures
Un coup de tonnerre musique reprend surprise intéressante car les participants ne s’y attendent pas.
On repart.
Vraie pause musicale :
On se précipite devant on dit sa phrase en regardant un point fixe, c’est la même chose que plus haut mais sans chef d’orchestre. Comment s’écouter pour ne pas parler tous à la fois ?
Parfois une phrase, parfois tous en même temps, on peut répéter sa phrase.
Pour gérer la musique, on peut envoyer celui qui a trop de charisme: cela l’occupe et l’oblige à s’occuper des autres.
Pour faire travailler les plus réservés, on peut les faire passer un à un pour faire sortir d’eux ce qu’ils font.
Ordre de passage en duo : les duos sortent progressivement de scène, à la fin il ne reste plus personne.
Exemple d’une élève qui a écrit un texte « confession ».. retravailler le texte avec elle pour l’organiser et ajouter de quoi ouvrir élargir ce qui resterait qu’une confession (trop) personnelle… On y met de quoi « universaliser »
Puis le texte est lu/dit par un autre élève…ou non…
Quatrième étape :
Groupes d’élèves : Le Dormeur du val
Une phrase en gras : 5 ou plus
Une phrase en gras : 5 ou plus
Plus d’élèves sur les phrases en gras en boucle…avec un rythme.
Inspirer avant de dire la phrase en boucle. Rester assis.
Avec le fond musical chacun dit son bout de vers su par coeur.
« Il a froid » les phrases en boucle s’arrêtent.
Avec une scie musicale, fond sonore.
Cinquième étape :
Texte de Prévert à voix nue: le Voleur d’enfants
Un élève : va dire tout le texte mais on peut donner des phrases à plusieurs élèves, avec micro ou non.
De manière murmurée les autres participants vont dire le mot insulte choisi.
Les mots sont dits à l’enfant, de temps en temps un mot peut être dit plus fort.
Les mots peuvent être dans la tête de l’enfant.
On peut utiliser cet exercice comme amorce de la lecture qu’on peut faire ensuite du texte.
Idée pour une forme spectaculaire :
Les élèves arrivent sur scène du fond de la salle ou des coulisses en courant, face public, chacun dit une phrase dans l’ordre en interpellant fort puis
Sur scène/ en courant/ il monte sur scène et il revient dire sa phrase en chuchotant au public.
A la fin, les profs courent après les élèves sur scène en criant voleur… et les élèves sortent.
Sixième étape : je me souviens : oral/ écriture
On part de l’amorce : je me souviens…
1er tour en arc de cercle assis :
Je me souviens…anecdote pas forcément triste…de mon…
2ème tour en arc de cercle assis :
Mon slam se souvient de sa…
Rajouter un adjectif à mon slam : mon slam pétrifié/ imaginaire/ nostalgique/ pétillant..
Donner un réservoir d’adjectifs pour les élèves.
3ème tour en arc de cercle assis :
On dit chacun son tour sans ordre une fois son adjectif à tous.
Ce pourrait être une introduction au spectacle de slam ensuite.
Septième étape : écriture : Ma Bohême
Debout par deux :
« Oh là là » mettre un adverbe ensuite.
Utiliser un adverbe de négation : oh là là non…et poursuivre la phrase à l’oral.
Utiliser des adverbes classés par catégories, voir liste de Karim.
En binômes : chacun dit oh là là avec un adverbe
Oh là là tellement d’imprévus sur le chemin de l’amitié…