Stage Hénin-Beaumont

Photographie de Thomas Tham
Photographie de Thomas Tham

STAGE LECTURE A VOIX HAUTE

24 et 28 avril 2017

L’Escapade / Hénin-Beaumont

 Avec Florence Bisiaux  


ATTENTE 1

o    La lecture à voix haute : un travail de la voix… et du corps

 

 

 

Les professeurs attendent de ce stage d’aborder la question de la lecture à voix haute autrement, en pratiquant des exercices transférables en classe entière, au collège. Il s’agira d’envisager le rôle de la voix mais aussi du corps. Florence rappelle que souvent en classe la lecture est assise. Or, il y certes un travail de la voix, mais qui nécessite un investissement complet physiquement. Il faudra ainsi savoir comment on va libérer le corps, en particulier chez des élèves timides. Décoincer tout doucement les élèves. Faire qu’ils soient à l’aide. L’idée de Florence est d’utiliser le ludique pour désinhiber. On se voit avec le corps entier ! D’où l’usage du pupitre = mains libres. Il faut laisser de la disponibilité au visage notamment. Mais Florence propose également des textes narratifs à la 1ère personne, ce qui constitue également une façon de libérer les élèves en leur permettant de vivre l’émotion du personnage. C’est un outil intéressant pour se libérer dans le jeu et prendre plaisir à lire.

 

Attente 2

o   Favoriser les conditions de l’exercice en créant une forme de proximité entre les élèves et le texte

 

L’usage de textes contemporains, par une proximité avec la langue, peut être aussi une entrée intéressante. Il vaut mieux aborder la lecture à voix haute par une langue simple pour créer quelque chose de direct avec les élèves. Certains professeurs évoquent la difficulté d’autoriser des textes choisis par les élèves, parfois éloignés de la grande littérature… Problème par exemple d’autoriser les chansons de M. Pokora ! Florence conseille d’accepter de travailler, au moins dans un premier temps, sur ces textes choisis par les élèves. Certes, il ne s’agit pas de littérature, mais il y aura au moins chez les élèves un plaisir de sortir sa voix. On comprend la difficulté de lire chez des élèves timides (qui ont souvent quelque chose de très fort à donner), ou chez des garçons qui ont la voix qui mue. On peut penser par exemple à un travail sur une ou deux phrases : il ne s’agit pas de faire lire tout de suite des textes longs. D’où l’intérêt par exemple des lectures chorales évoquées par certains professeurs.  Ainsi, l’aspect technique de la lecture n’intervient qu’a posteriori, de façon à faciliter l’entrée dans les exercices parce qu’il a tendance à bloquer les élèves.

 

 

 

Exercices journée 1

Exercices au plateau

 

1/ Exercice d’échauffement en musique

 

On réveille le corps ! On tapote vraiment le corps en émettant un son. Tête, nuque, on réveille tous les os du corps, on bâille en émettant un bruit. Djembé sur le ventre, poignets détendus. Cuisses, derrière les jambes, les fesses, on évacue les mauvaises ondes.

 

Ancrer son poids : genoux pas coincés, réveil d’épaules. Oui oui avec le nez, non non avec le nez, peut-être que oui, peut-être que non. On lâche la tête. Une façon d’être à l’aise pour un exposé ou une lecture à voix haute. Roulé de tête. On inspire sur le côté, derrière il ne se passe rien, on expire sur le côté. On n’insiste pas trop derrière si on ressent des tensions dans le cou.

 

2/ Tour de prénoms

 

D’abord celui qui est en face de soi dans le cercle. Afin de désinhiber : lancer la 1ère lettre, en particulier si c’est une consonne. La voix peut partir derrière ou devant.

 

2e tour : il s’agit cette fois de regarder maintenant qqn en particulier : lui envoyer son prénom avec le bec. Appuyer sur la 1ère lettre.

 

3e tour avec des humeurs différentes ! Choisir une humeur (boudeur, en colère, fatigué, triste, souriant, …). On lâche toujours les bras, les genoux, on est ancré dans le sol, comme une marionnette, tête dans le sol, poids dans les pieds. Envoyer son prénom et répondre à celui qui nous a parlé.

 

3/ Même jeu : ça va ? / réponse : ça va ou ça va pas.

 

Se connecter au niveau du regard. Ne pas changer le texte. Jeu de question/réponse avec son voisin.

Ne pas hésiter à prolonger l’exercice pour mettre en confiance. On ose se le dire. On peut imaginer le même exercice avec une phrase tirée d’un texte.

2e tour : idem mais en « ping-pong », pas forcément avec son voisin. Ne pas hésiter à appuyer sur les consonnes ou à allonger les syllabes.

 

4/ Jeu de présentation

« Voici untel » et on donne 5 informations dont un mensonge (exercice qui fonctionne très bien avec les classes de primaires notamment).

 

A votre gauche : une star « Voici + prénom ».

 

A votre droite : qqn que l’on n’a pas envie de présenter « Voilà + prénom ». On peut ajouter qqch si on veut. On imagine qu’il y a une caméra au centre. Des allers-retours vers cette caméra : il faut veiller à bien placer son regard.

 

 

 

Conseils : En cercle, on ne s’arrête pas trop pour passer rapidement dans le texte. On peut travailler sur le rythme plus que sur l’humeur par exemple.

 

 

 

5/ La boule de feu

 

Cet exercice permet de continuer à s’engager physiquement :

 

On imagine une boule de feu, il faut montrer qu’elle brûle. On a droit aux sons mais pas aux mots pour l’instant. Elle doit revenir brûlante. Chacun fait comme il peut pour ne pas se brûler.

 

2e tour : idem mais on dit « la voilà / réponse : merci »

 

 

 

En sens inverse : une chaussette de footballeur pas lavée depuis 3 semaines ! même texte !

 

 

 

6/ J’aime/J’aime pas/ Je ne veux plus qu’on me dise…

 

-          J’aime…

 

1er tour : J’aime quelque chose (matière, nourriture, passion, pas de nom propre). On garde un certain rythme.

 

2e tour : Garder l’enthousiasme mais ajouter un rythme plus rapide. Baisse de régime au milieu, attention. Enthousiasme : visage ouvert.

 

3e tour : Avancer d’un pas en répétant la phrase, accélérer dans un 4e tour qu’on enchaîne.

 

 

 

-          J’aime pas…

 

Idem ! 2e tour en avançant d’un pas.

 

3e tour, on amène du rythme, pas de blanc.

 

 

 

-          « Je ne veux plus qu’on me dise… 

 

Quelque chose d’un plus personnel, du coup le regard est un peu plus intériorisé.

 

2e tour : on le balance davantage à qqn. Il faut veiller à garder le rythme.

 

Décomposition des mots = affirmation très forte. Avec la colère : on va oser lâcher davantage la voix.

 

 

 

 

 

PAUSE

 

 

 

Exercices de lecture à voix haute à partir d’une phrase du texte de Cassée de Frédérique Deghelt.

 

 

 

Résumé : Une jeune fille monte à cheval par provocation, tombe, se casse le bras, plâtrée durant 6 semaines pendant les vacances d’été.

 

 

 

1/ Florence attribue à chacun une phrase de Cassée qu’il va falloir dire doucement. Penser à découper les mots. On constate alors une très belle écoute. Il s’agit de garder cette écoute, et d’appuyer davantage sur les consonnes.

 

 

 

2/ Petits exercices de diction pour chauffer la voix : Faire comme si on mâchait un chewing-gum. Petit « Ah » avec la mâchoire de chaque côté. Faire des bisous le plus vite possible. Miam miam le plus vite possible. Ça doit chauffer. Mamma mia le plus vite possible.

 

 

 

3/ Même phrase mais en sur-articulant. Laisser entendre les consonnes, qui donnent à entendre les sensations. Elargir et rétrécir le cercle permet aussi de faire porter davantage la voix ou au contraire de créer plus de douceur par exemple.

 

 

 

 

 

Conseils de Florence : Décomposer certains mots va aider. Il faut penser aux consonnes que l’on perd. Attention à la rapidité : c’est bien mais il faut laisser entendre les consonnes.

 

 

 

 

 

4/ Préparer la lecture en groupe d’un paragraphe du texte. Les professeurs de chaque groupe se partagent le paragraphe.

 

 

 

 

 

PAUSE MERIDIENNE

 

 

 

 

 

1/ Au retour de la pause, besoin d’un nouvel échauffement : ZIP-ZAP !

 

ZIP à gauche et ZAP à droite (bien fort, avec un glissement de main)

 

SCHLAGA : pour passer le tour de son voisin.

 

LOOK : envoyer à n’importe qui dans le groupe. (faire le geste de porter des lunettes. Ne pas perdre le rythme.

 

Salsa : chant brésilien et on change de place dans le cercle. Pas de trous, équilibre du cercle.

 

 

 

Jeu qui permet de se reconnecter, de se concentrer et de poser sa voix.

 

 

 

 

 

2/ Lectures à voix haute par les 12 groupes constitués

 

 

 

Texte 1/ Conseils de Florence : on débloque les genoux, on respire, on pense à l’humeur du texte et on prend son temps. Durant la lecture à voix haute, il faut éviter de bouger car le mouvement attire le regard. Bouger les jambes = perturbe l’écoute, parasite l’attention de l’auditoire.

 

Contrainte : se regarder l’un l’autre, mais aussi envoyer son texte au public. Appuyer sur certains mots pour accentuer : par exemple, « La meeeeeer est immense ». Allonger la voyelle davantage. Profiter de l’humeur, agrandir. Regard ! attention : regard cinématographique. Il faut essayer de se trouver un point de repère et le fixer. S’amuser avec le rythme, en ajoutant une petite accélération.

 

On est parfois obligé de se laisser influencer par la personne qui lit avec nous, en conservant le rythme employé, la tonalité ou la couleur donnée au texte. Humeur / Couleur à moduler en fonction des phrases. Les gestes viennent à l’appui de la lecture, mais il faut prendre son temps. Monter parfois le rythme pour ne pas être en dessous de l’autre.

 

 

 

Texte 2/ Regard porté vers le public, trois tons différents, on montre quelques chose en regardant tous ensemble devant soi comme une séance de cinéma. Une voix douce doit être ponctuée avec des consonnes accentuées. Se saisir de l’ironie apportée par le camarade. On peut même faire un geste.

 

 

 

Texte 3/ Se laisser influencer par ce que les autres groupes ont fait. Mais aussi l’un et l’autre : se transmettre l’énergie. Placer ses mains le long du corps, derrière le dos ou sur le pupitre : permet de ne pas bouger les mains, ne pas perturber l’écoute. L’une ralentit, l’autre accélère. Appuyer sur les consonnes. Accepter que le personnage soit moins sympathique : piquée au vif, elle va être désagréable => implique une humeur particulière de la voix. « Manège » : banaliser le mot car pas important.

 

 

 

Texte 4/ En lecture à voix haute, toujours bien d’être avec un copain ou une copine = on se laisse plus facilement influencer. Oublier la ponctuation : remplacer un point par un point d’exclamation ou une virgule = ouvre la voix. Si l’un des deux ralentit = sentiment d’explication de ce qui se passe mais l’auditeur doit vivre la scène. Ralentir = explication. Or, on doit vivre l’angoisse, il vaut donc mieux ouvrir la voix et ne pas sonner un ton explicatif.

 

 

 

Texte 5/ Serait intéressant d’enchaîner des passages parce que pas le même rythme selon les groupes. Sentir la différence de climat. Une couleur par groupe. Transition qui peut être très belle. La ponctuation ne nous aide pas toujours à l’oral : il est ainsi parfois bon de la modifier.

 

 

 

Texte 6/ Veiller à s’écouter = calquer ce que fait l’autre.

 

 

 

Texte 7/ L’humeur trouve certes à s’exprimer dans le corps mais ne pas bouger les pieds. Le public a besoin du regard sur certaines phrases ! « le long corridor rouge sang ». Fixer le regard. Contrer : voix douce = donner de la force aux consonnes, résister sur les sons. Garder l’urgence de la scène dans la diction.

 

 

 

Texte 8/ Essayer un ton plus froid, plus métallique, plus médical pour l’infirmière. La voix de Lily s’emballe.

 

 

 

Texte 9/ Penser à bien relever le regard. Regard en face, l’auditeur se sent concerné. Couper dans les phrases : belle énergie !

 

 

 

Texte 10/ Partir de plus bas et finir plus bas. Toutes les couleurs mises : colère, peur. Petite fille. Une plainte, lente. Il faut voir que le lecteur voit la scène. S’adresser à un personnage devant soi. Prendre le temps pour laisser la place à l’émotion.

 

 

 

Texte 11/ Laisser la voix ouverte pour faire vivre davantage. Mettre du souffle, allonger le son. Parfois toutes les voyelles et les consonnes sont essentielles. Ne pas trop expliquer, revoir la scène, se l’imaginer. Pas besoin d’ajouter des mimiques : superflu pour traduire une émotion.

 

 

 

Texte 12/ Voir la scène avant de la dire : quelque chose de très théâtral. Ne pas aller trop vite.

 

 

 

 

 

BILAN : Remarques sur cette première journée de formation :

 

-          Comment faire en classe entière ? Il faudra moins s’arrêter sur les détails et les reprises avec une classe et enchaîner plus rapidement les duos. C’est bien aussi de les filmer pour leur permettre de faire leur autocritique. Ici, on cherche à partager l’exercice jusqu’au bout. Avec des élèves, on laissera passer des choses. Amélioration la fois d’après. Commencer sur quelques phrases seulement.

 

-          La lecture à voix haute comme aide à la compréhension du texte : passer par une phase d’oral. Sortir l’émotion au service d’un texte.

 

-          Lecture à plusieurs : bien pour le roman. Textes de théâtre, intéressant sur les parties narratives. Marche aussi sur de la poésie, partir peut-être d’un texte narratif. Être dans la chair des mots et pas seulement dans la technique. Expliquer avant l’émotion ou l’énergie. Peut-être des groupes de 3 ou 4. Réduit le nombre de groupes, et les élèves s’entraident plus facilement. Oser se dire une phrase (exercice de ce matin) : ensuite travail de groupe.   

Exercices journée 2

Autour du spectacle Simon Labrosse :

 

Florence explique la démarche de traiter de tous les sujets avec humour ! Même le chômage ! En particulier ici à Hénin-Beaumont. Elle introduit ainsi le sujet de la pièce Simon Labrosse qui invente de nouveaux métiers. Il est par exemple « cascadeur émotif », ce que comprennent très bien les élèves qui connaissent le « Grand frère » ou « Super Nanny » ! Il est celui qui règle les situations à la place des autres. Il est également spectateur personnel par exemple. Le problème c’est que les gens ne veulent pas le payer.

 

 

 

Lecture des inventions des collégiens du lycée Gérard Philippe d’Hénin-Beaumont : (amène ensuite des improvisations).

 

-          Clogien ! Clone de collégien

 

- Anntivent ! Trouve une réplique pour ne jamais être à court de répartie 

 

-          Solideur ! Homme toujours solidaire avec vous : tombe avec vous.

 

-          Eclateur de chtar !

 

-          Accordeur de vêtement

 

-          Maquilleur express : maquillage cool

 

-          Inventeur d’excuses

 

-          Téléporteur : porte la télé partout

 

-          Winner de X-Box

 

-          Traducteur d’animaux

 

-          Wifeur humain : plus de problème de wifi.

 

-          Chomcool : mieux vivre son chômage !

 

-          Pense-bête : rafraîchir la mémoire

 

-          Foufou la merde : envies de vengeance !

 

-          Ramacrottes : ramasse toutes les crottes !

 

-          Réchauffeur de cuvettes de toilette

 

-          Décolleuse de poils dans la main

 

 

 

 

 

Travail de lecture à voix haute.

 

 

 

1/ Mise au plateau : texte de théâtre à traverser en chœur (bon exercice avec une classe de 6e/5e).

 

 

 

2/ Introduction :

 

Lecture à deux voix d’un dialogue de Simon Labrosse : Simon spectateur personnel (Pp. 18-21).

 

 

 

3/ Echauffement :

 

On s’étire, on bâille exagérément, en bruit. On attrape la nuque, on penche d’un côté, de l’autre. On prend de l’air, on tourne la tête, on prend de l’air sur le côté, derrière il ne se passe rien, puis on expire.

 

On fait porter son poids sur l’avant du pied. Il faut avoir l’impression d’être une petite poupée de chiffon. Tête, nuque, ne pas hésiter à bâiller.

 

 

 

Petit massage, en petits cercles, autour de la bouche, du front, on bâille, on réveille les épaules, en les tournant, on tapote, cuisses, fesses. On « se diagnostique ».

 

 

 

ZIP-ZAP : zip à gauche, zap à droite : on réveille le corps et la voix ! Un tour de Zip, un tour de Zap.

 

 

 

On avance d’un pas, toujours un espace entre les pieds.

 

On choisit un point au sol, au top : on choisit de regarder qqn dans les yeux. Si deux personnes se regardent dans les yeux, on sort du cercle et le cercle se referme. = connecter, calmer tout le monde.

 

On élimine au fur à mesure. On n’a pas le droit de regarder deux fois la même personne. On referme le cercle. A chaque fois une personne différente.

 

 

 

Côté ludique du jeu mais en même temps, ça crée le groupe, en obligeant tout le monde à se regarder.

 

 

 

Moment en cercle = créer un groupe et pas des mini-groupes.

 

 

 

4/ Lecture à voix haute sur la pièce de théâtre jeunesse intitulée Jardin secret de Fabien Arca :

 

 

 

La pièce raconte l’histoire d’une jeune fille seule qui s’ennuie, qui souffre de solitude. Un garçon saute dans son jardin. Alternance de dialogues et de petites pensées plus intimes de la jeune fille.

 

 

 

Préparation des extraits en 3 groupes :

 

 

 

1er groupe : Attention à soigner les regards, en choisissant une ligne d’horizon au-dessus de soi ou en regardant le public par exemple. La voix se perd parfois : lancer la 1ère consonne pour lancer la voix.

 

Profiter du thème de l’ennui pour soupirer. Ne pas oublier le public : donner son regard au public.

 

 

 

2e groupe : Veiller à ne pas baisser la voix, appuyer clairement sur les consonnes. Ne pas hésiter à répartir davantage les répliques.

 

 

 

3e groupe : penser aux pauses, aux respirations.

 

 

 

 

 

Conseils et exercices proposés par Florence :

 

 

La LECTURE ALEATOIRE : il faut donner l’habitude aux élèves de ce genre de pratiques, où celui qui se sent prêt se met à lire sans qu’on l’y invite. En guise de préparation, on peut faire l’exercice d’essayer de compter de manière aléatoire, sans parler en même temps, sinon on recommence.

 

 

 

Exercices : j’aimerais être… pour…

 

Si j’étais célèbre, je serais…

 

Quand les élèves ont l’habitude, l’exercice est plus facile.

 

 

 

Dialogue : faire un monologue à plusieurs, ou donner juste une phrase (plus ludique, l’exercice va vite, les élèves n’ont pas le temps de se lasser).

 

 

 

Travail de chœur.

 

 

 

 

 

PAUSE

 

 

 

 

 

Travail de lecture à voix haute de textes poétiques

 

 

 

Constat de la difficulté de faire lire de la poésie aux élèves. Une possibilité est d’entrer par la poésie contemporaine, en l’occurrence : des textes de « poésie sonore » tels que les nomme le poète-performeur Patrick Dubost. Son site qui propose de visionner et d’entendre des lectures de ses textes est consultable à l’adresse suivante : https://patrick.dubost.free.fr

 

Le centre littéraire Escales des lettres l’a accueilli en 2016 lors de plusieurs cafés littéraires. Association arrageoise qui propose des rencontres avec des écrivains dans le cadre de cafés littéraires, de résidences d’artistes, de festivals, à des publics variés : des scolaires, mais aussi des détenus par exemple.

 

Mise en pratique des conseils proposés par Florence sur plusieurs textes de Dubost :

 

1/ Lecture collégiale du poème « Pour ne pas mourir »

2/ En groupes : choisir un texte et se répartir la lecture.

 

Groupe 1 : regard ! Les mots rebondissent, c’est beau !

Groupe 2 : Regards ! Cf. exercice de préparation où l’on accroche le regard d’une personne en face de soi.

Groupe 3 : masticage

Groupe 4 : efficacité du travail de groupe.

 

Attente 3

o   TThéâtraliser la lecture

 

Le stage va proposer de travailler sur des textes de genres différents, mais nous verrons que théâtraliser la lecture d’un extrait de roman par exemple semble favoriser l’expressivité d’une lecture à voix haute, qui est l’une des attentes formulées par les professeurs. D’ailleurs, certains professeurs animent des clubs théâtre dans leur établissement et cherchent ainsi des exercices de lecture transférables à ces ateliers.

 

En outre, on va ainsi pouvoir utiliser la lecture à voix haute comme un moyen d’entrer dans le sens du texte, utiliser l’incarnation pour travailler sur ce que veut dire l’auteur. On va plonger ensemble dans le sens du texte, en saisissant l’intuition du texte, l’humeur qui est traversée dans le texte. Et ensuite on affine. Il s’agit de plonger ensemble dans cette histoire, avant d’entrer dans la poésie de la langue. D’où l’intérêt d’y aller avec le corps.

 

 

ATTENTE 4

 

Gérer des publics différents

 

Les professeurs évoquent également la difficulté de gérer l’hétérogénéité d’un groupe classe, en particulier en classe entière, mais aussi face à des publics moins acquis à la lecture à voix haute a priori.

 

 


Pour  en savoir plus, aller plus loin

Les Sept jours de Simon Labrosse

 

Texte de Carole Fréchette

 

Mise en scène de Florence Bisiaux

 

Avec : Henri Botte ; Aurélie Leconte ; J.M. Sobosinski

 

Musique : Yann Dupont

 

 

 

Le teaser du spectacle :

 

https://www.youtube.com/watch?v=wjSF9_IwgQM&feature=youtu.be

 

Pour  en savoir plus, aller plus loin

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Bibliographie
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