NOUS VOIR NOUS

Journée de pratique avec Audrey Chapon, comédienne

 

Autour de l’univers d’Antoine Lemaire

 

 

 

Le 7 avril 17 à Arras

 

Echauffement

 

Echauffement :

 

Déplacement des participants sur le plateau

 

Marche habituelle

 

On marche, on se dit bonjour

 

On s’arrête au top face à un autre

 

1, 2, 3, j’esquive

 


A deux :

 

Immobiles yeux fermés

 

On se déplace les yeux fermés très lentement sur le plateau

 

La peur va sortir comme le rire.

 

Le meneur est vigilant pour gérer les déplacements.

 

On se met à deux.

 

L’un derrière l’autre. 

 

On pousse l’autre par derrière : Sur la tête avance, à droite sur l’épaule on tourne à droite, à gauche on tourne à gauche, top dans le dos on s’arrête.

 

Les sentiments :

 

Marcher dans l’espace

 

Equilibrer le plateau

 

Marcher régulièrement

 

Remplir  l’espace

 

On marche inquiet tout seul

 

C’est intérieur

 

Angoisse/ inquiétude : on monte, on revient sur l’inquiétude

 

Travailler sur la différence

 

Accélération, tonicité : différentes.

 

L’angoisse monte, cela devient énorme, on va aller vers la peur, on marche plus vite, la tonicité augmente. La frayeur augmente, les muscles sont tendus, bras jambes, le souffle change, on fixe des points, on court, on change de direction, on ne sait plus où on va.

 

 

 

Refaire l’exercice :

 

Partir de l’inquiétude, souci, angoisse, peur,  frayeur : monter tous ensemble, mais le chemin se fait tout seul et les signes vont devenir de plus en plus extérieurs.

 

 

 

Changement de sentiment : cela continue avec la joie.

 

Au début, on est calmes.

 

Puis on est contents de soi.

 

On a du plaisir.

 

On extériorise de plus en plus.

 

On est heureux.

 

La joie va monter puis exploser.

 

C’est très extérieur avec beaucoup de mouvements très toniques, des cris…

 

On se re calme.

 

 

 

On travaille la colère

 

A la fin, on extériorise de plus en plus

 

Cris, gestes, on fixe des points, il faut grossir le trait

 

On est agacés, et  à la fin, on est vraiment emportés.

 

Pour la position du corps, pour développer les postures, on s’enfonce et on se lève, entre le bas du corps et le haut.

 

Exercices collectifs

Exercice collectif :

 

Se mettre en ligne, par groupes : chaque groupe s’occupe d’un sentiment.

 

Avancer tous ensemble, un état sur l’aller, on s’arrête, on fait la transition (pré jeu, action), il se passe quelque chose dans l’arrêt avant de repartir, on fait monter l’état sur le retour, on fait autant d’allers retours qu’il y a de montées dans le sentiment, 5= inquiétude, souci, angoisse, peur, frayeur.

 

C’est un monologue, on raconte une histoire au public dans la montée des sentiments.

 

On peut tous avoir des énergies différents et on ne montre pas tous les mêmes tableaux de soi.

 

La lenteur tonique est plus difficile que l’explosion.

 

La joie est plus difficile que la colère.

 

 

 

Autre exercice collectif :

 

Je m’appelle (prénom), je suis (un adjectif).

 

Le plus extérieur à  la ligne avance, il vient dire sa phrase en face du public, et rejoint à jardin.

 

Énergique, neutre,

 

On vient dire sa phrase en étant neutre mais énergique. C’est tonique, théâtral, on sort du normal.

 

Une petite ponctuation à la fin si on veut par un geste.

 

Il y a quatre histoires différentes : marcher, dire, faire un geste, repartir.

 

Ne rien faire en même temps, décomposer.

 

Le comique c’est ça : Louis de Funès, Feydeau, une action après l’autre.

 

 

 

Suite de l’exercice :

 

On joue dès qu’on entre sur le plateau.

 

Avoir un état/ une émotion.

 

On s’arrête, on fixe, on repart vers le centre.

 

Je m’arrête au centre, je ne bouge plus, je parle, je repars dans le même état et avec la même énergie.

 

On peut jouer sur des états différents du même sentiment.

 

 

 

On donne les mêmes phrases.

 

On rajoute deux j’aime.

 

Un J’ai vu…

 

Un j’ai lu…

 

On peut faire des listes mais il faut les connaître par cœur.

 

Dans un premier temps, on vient lire son texte avec son papier face public. On donne son texte, on est tonique. On dit son texte assez vite, on est dans une liste, il y a une urgence de le dire, il faut le dire, comme un discours politique, cela ne veut pas dire hurler mais ce doit être fort. On ne peut pas arriver sur le plateau normal. On peut partir dans un crescendo. On peut faire un blanc et s’en servir pour rester dans son état. On part de soi, de ce qu’on est et on trouve son clown. La sincérité peut sortir mais il ne faut pas faire de commentaire.

 

Ne pas rajouter de  commentaire sur ce qu’on dit, il faut s’en tenir à la liste sinon on est empêché de jouer.

 

 

 

Échauffement :

 

Se déplacer sur le plateau, le meneur crie un nom de membre du corps, on touche la partie de son voisin avec la sienne : épaule, genou…

 

S’échauffer avec l’exercice de la douche, en frottant le corps de l’autre de ses mains.

 

 

 

Exercice collectif :

 

Se déplacer sur  un plateau tous ensemble, suivre une personne,  former, à l’écoute, des groupes, des chœurs.

 

Puis former un grand groupe avec un meneur, le suivre, aller de plus en plus vite.

 

Travail dans l’espace : on peut mettre un peu de texte et créer une petite forme.

 

Suivez le mouvement, ne le subissez pas !

 

1_2, deux pas par seconde

 

Dans les déplacements collectifs du groupe, se raconter une histoire, qui sommes-nous ? une armée ?

 

Faire des changements de rythme pour ce déplacement de groupe.

 

 

 

Au claquement de doigts, se séparer, reprendre une marche solitaire.

 

Marcher 1_2_3, 3 pas par seconde, 5 pas par seconde, 1 pas par seconde.

 

 Choisir un sentiment, 2 dans le sentiment choisi.

 

 

 

Exercice par groupes de 4 :

 

A 4, chacun dit ses je suis, j’aime, j’ai lu ou j’ai vu.

 

Il faut monter une scène en balançant ses répliques.

 

Il faut être tonique, ensuite on fait monter le rythme, on tient compte des énergies des partenaires.

 

On fait l’exercice en occupant l’espace et en y mettant de la joie.

 

Impressions