Journée avec Emilie Leroux le jeudi 16 mai et le vendredi 17 mai 2013 LYS MARTAGON

 

 

Journée avec Emilie Leroux le jeudi 16 mai et le vendredi 17 mai 2013 LYS MARTAGON

 

On commence en cercle.

Comment vous vous sentez ?

On se tient droit, les bras le long du corps, les pieds écartés, parallèles dans la largeur du bassin…

On ferme les yeux.

Comment on se sent ?

Relâché, tendu, dans les différentes parties du corps…

Des petits tours de tête complets en passant du haut, droite, bas, gauche

Des petits tours de bassin très légers mais on passe par les 4 points, devant, droite, derrière, gauche.

Faire les ressorts sur les jambes, en étant souple et en

Bouger les doigts, en bougeant les doigts, des tours de poignet, on rajoute aussi les bras, on explore le monde avec les épaules, les coudes, les poignets et les doigts.

Faire des mouvements fluides et en continu

Faire aller en même temps le corps de haut en bas.

Balancer les jambes en avant et en arrière

 

Balancement des bras qui cognent le corps et le réveillent.

Massage des tempes, des os des pommettes, de l’o du haut de la mâchoire.

Masser à pleines mains du menton aux tempes, masser le menton.

Masser de haut en bas le visage, le dessous des yeux, les paupières.

Masser à 4 doigts le front.

Finir en massant le visage.

Masser avec les deux plats de la main posés en haut et en bas de la bouche

Faire le moteur de voiture avec les lèvres

Articulation de consonnes : tsss, fff, chchchchc….

Phrases d’articulation, des vire langues….Xavier, je veux et j’exige…

Pour la portée et la beauté de la voix : Une voix riche résonne dans les différentes parties du visage…

Si on libère les sinus, cela libère la voix.

Pour l’articulation, mâchoires libérées.

« Xavier, je veux et j’exige d’exquises et un paroxysme spasmodique exclusivement. »

« Pot catalytique, pot catalytique, pot. »

 

Exercices communs à faire mais

Échauffement adapté aux états dans lesquels on est…

État du groupe, projet du travail d’atelier de ce jour.

 

Se mettre deux par deux.

Se pencher en avant et tapoter avec les poings fermés le dos arrondi de chaque côté pendant que la personne dit a, qui devient un ra.

La voix dépend aussi du corps qui doit être disponible et de la capacité respiratoire.

5 min par personne.

 

Occupation du plateau, marche tonique, rapide, talons qui claquent, de plus en plus vite, stop.

Problème du télescopage : la concentration c’est une ouverture et une disponibilité : moi comment je me sens, la scène= l’espace et ce qu’il y a autour, le monde autour.

Attention : le télescopage doit disparaître même dans un plateau de plus en plus réduit.

Dans une scène un comédien connaît beaucoup de ruptures.

Ruptures de jeu qui se font dans le corps

Reprendre la marche, on marche sur des œufs sans les casser : l’imaginaire et la représentation, si on voit les œufs, ça marche mieux et le corps se transforme. Cela va influencer ce qu’on va voir du point de vue du spectateur.

Le lieu et le corps sont importants et sont liés à l’imagination.

On marche dans la forêt la nuit : taille de la forêt, le sol, le ciel, dimension des arbres, la verticalité, obstacles, branches. Ne pas oublier le corps.

Donner un exemple de situation, d’événement dans un lieu public : une bagarre de rue…

S’asseoir en bordure de scène, regarder le fond de scène.

Tableau arrêté de bagarre de rue

Une image arrêtée

Avoir un regard

Avoir un corps tendu

On vient chacun son tour prendre sa place dans le tableau sans réfléchir.

Différences entre jouer ou jour l’idée : attention à mettre l’énergie physique.

Scène naturaliste et non clownesque.

Tous les éléments du corps sont signifiants.

Attention à ne pas faire trop de gestes inutiles, à ne pas trop montrer : l’exercice du tableau fixe permet de travailler les gestes parasites, les gestes qui ne servent pas l’intention, ici de violence exercée ou reçue.

 

 

Un cercle : une personne dans le cercle regarde une personne 5 places plus loin. Vérifier que tout le monde regarde quelqu’un.

Ne rien faire, faire tout ce que la personne que vous regardez fait. Ce qu’on propose est repris par tous : un rire. En classe, cela peut prendre du temps mais au bout d’un certain temps, tous vont se sentir responsables et s’y mettre. Cet exercice permet d’aborder la responsabilité dans un groupe.

 

 

Se mettre tous en groupe au fond du plateau de dos.

1 Au claquement de mains, vous courez pour aller vous jeter sur un gâteau à l’autre bout en diagonale. Cris permis ; ne pas se pousser, ne pas oublier le 2ème monde, l’espace et les autres…

Ceux qui le montrent et ceux qui le font, attention à FAIRE.

2 Un enfant seul dans le noir, qui entend du bruit la nuit, et qui se relève pour aller voir. Traversée du plateau en sens inverse.

3 Défilé : on est fiers

4 Tragédie : marche pour un mort dans le village.

 

 

 

Mettez-vous en ligne, se retourner au mot dit, faire une statue immobile et fixe.

Le prof, l’élève, l’arbre, rose, poisson, tristesse, liberté, guerre…

Intérêt : on est dans l’instinctif : du coup il y a du jeu. Il ne faut pas demander aux élèves de jouer la tristesse en se souvenant du dernier moment où il a été triste. On dit il faut sentir le personnage…mais on peut passer par des choses physiques : peur= crispation, repli (ne pas trembler), pleurer= juste un hoquet de respiration, aller mal : faire l’arbre mort en crispant son corps de plus en plus, dégoût= mouvement de la bouche, imaginer que ça vient de la gorge. On ne doit pas faire de psychologie. La psychologie des élèves n’est pas le point de départ. On peut partir des statues et des images fixes.

 

Faire deux groupes : exercice : WEST SIDE STORY

Face à face en diagonale sur le plateau. Un groupe doit prendre le pouvoir sur l’autre.

Un son et un geste d’attaque fait par le meneur, le groupe refait le même son et le même geste d’attaque. On avance peu à peu. Chaque groupe se répond. Pas d’arme à feu, pas de contact avec l’autre en face. Exercice à faire en début de séance mais après l’échauffement. Demander ensuite qui gagne pour faire de l’auto analyse. On peut tourner sur le plateau pas seulement avancer face à face. Il y a des effets de rupture, des avancées rapides ou lentes

Les exercices de statues servent à montrer qu’on peut se toucher dans le jeu.

L’exercice de West Side story sert à montrer comment occuper l’espace et quels rythmes trouver dans une scène de théâtre qui est nécessairement une scène de conflit, quand tout va bien il n’y a pas de scène.

Jouer la même scène dans un tout petit espace, dans un très grand pour voir les effets produits.

Deux personnages dans un conflit. Si l’un continue à parler en s’éloignant il prend un espace qui est à lui, si l’autre le rejoint il le regagne.

Dans une scène à deux, ne pas rester à 1,50 m mais se rapprocher ou s’éloigner.

S’il y a des déplacements dans l’espace, celui qui est devant devient meneur, il faut s’écouter dans le groupe pour le savoir et faire évoluer l’impro.

 

Comment incarner la parole et son personnage ?

Travailler sur les intentions de jeu sans texte, ou travail à la table.

Comment adresser un texte ?

On se met de dos, quand vous sentez que le texte vous parle, vous vous retournez, il faut aider celui qui dit le texte pour qu’il ne soit pas en difficulté.

Les sous-textes : ex : on est saoulé, qu’est-ce que tu dis ?

Dépasser l’explication de texte. On ne joue pas le sens du texte, on joue une intention particulière qui fait que le texte va parler : ce que je ne t’avais pas dit, c’est que je t’aime/ est-on énervé quand n dit ça ?

On ne joue pas ce que le texte dit déjà mais d’autres choses. ..

 

Eviter les bras ballants :

Le corps doit être investi.

L’espace dans lequel on évolue doit être clair.

On doit savoir ce qu’on joue.

 

Des gestes trop petits :

Demander à les agrandir progressivement.

 

Par rapport au « spectacle de fin d’année » :

Il faut construire les séances, les exercices doivent aider les scènes à venir, on peut réutiliser certains exercices pour une présentation finale.

Avant de demander de refaire, les élèves et nous devons être en démarche de création.

Il est hyper difficile de travailler en costume.

On peut partir du costume pour lancer le travail de l’atelier.

 

ECHAUFFEMENT DU VENDREDI :

Exemple de l’opéra : « trois tortues trottaient sur un toit trop étroit. » 3 chanteurs d’opéra fatigués dans les graves, puis les bras en l’air, on chante en ayant la flemme mais plus haut.

Ex du tapis sonore : Un tapis sonore peut remplacer un décor.

Chacun lève sa main, chacun fait avec son corps ou sa bouche un son, une fois que tout le monde

Ex : Mange-moi : créer un tapis sonore avec un chef d’orchestre, on peut garder certains sons en faire monter certains à certains moments et en mettre tout bas…